Il vient de là le gâchis…
L’amour
est ce qui reste sur un champ de bataille
le
sens de la vie commune
le
partage des petits riens
la
fin des solitudes
entre
tes bras endormis
quand l’autre est ton
dernier recours
pour ne rien savoir
de ce que tu sais déjà
Dans
le miroir de nos échecs
je
ne vois que la bonne volonté
de ceux qui s’aiment
Je ne
vois que ce recommencement
de
l’éternel gâchis
Je ne
vois que ceux qui s’étreignent
dans
le lit de leurs ignorances incertaines
Je
n’entends plus
que
le tambour
du
renoncement
Je
n’entends plus
que nos
sollicitudes apeurées
sous
les tendresses vaincues
La
peur de s'égarer
fait
de nous ce chant
de
ce que je suis aussi
Écoute
ce qui
m’échappe encore
mais
qui déteint sur toute ma vie
Écoute
ce
que je suis
devant
le vide
de
ce qui n’est plus
Écoute
ce qui
résonne encore
pour
te dire un peu de notre vie
Il
vient de là ce gâchis
fait
d’amour et d’oubli
de ce
que nous sommes malgré nous
quand
pointe l’ultime vérité
je t’aime
c’est te perdre mon amour