samedi 24 décembre 2011

Je t’offre ce bouquet
à l’ombre de mes doutes
où tu te dénudes
jusqu’à l’épuisement de mes faux-semblants

Je t’offre ce slow intense
des corps retrouvés
à l’aune des certitudes ébréchées
sur l’autel de nos rêves apprivoisés

Je t’offre ce strip-tease
du quotidien
en forme de mélodies
jetées sur nos plaies fatiguées

Je t’offre ce que je ne sais plus faire
pour apprendre tout le reste
Quelque part en nous
quelque chose qui t’émerveille

jeudi 17 novembre 2011

Ta présence
hante
tout les possibles
dans l'air vibrant
des renoncements
incertains
à ce quelque chose
que tu inspires
malgré nous
qui savons
les remous
anciens
quand ils viennent agiter
notre expérience
du futur
qui nous unit
ou nous déchire
avant d'avoir vécu

samedi 12 novembre 2011

Ce flou qui se jette à ta figure
un jour de petit déjeuner
Cette encre noire
qui te rendais invincible
Ce vide que tu caches
sous la pudeur de ton quotidien
La couleur de ton enfance
qui éclaboussait la terre entière
Ce ralenti extrême
d'un désir d'autre chose
Cette certitude impudique
qui t'allait comme un gant
Ce cri que tu ne dis pas
dans ces mots que tu me murmures
Ces éclaboussures d'antan
qui te faisaient danser encore
Cette froide réalité
qui te prends à la petite cuillère
Ce poids des autres
qui intriguait ce que tu savais
Cette volonté d'être
pour te trouver un second souffle
Ces habits de lumière
qui soudain ne t'éclairaient plus...

Ce répit annoncé
au gout incertain
Ces pleurs de joie
au fond de tes tiroirs
Ce retour en ressac
des désirs d'avenir
La douce amertume
de tes couples explosés...

Cette salle d'attente
où tes vies se réunissent
Cet endroit carrefour
aussi fort que l'amour
Cette étreinte invisible
au cœur des choses
Cette musique inaudible
qui bouleverse ta vie
Cette vague de toi
sur le sable absolu
Cette explosion des fois
au creux d'un big bang inconnu
Ce reste de caresses
qui parle de ne plus rien dire
Ce silence partagé
d'une solitude oubliée

dimanche 9 octobre 2011

Ce désir de solitude
sous la froideur des heurtoirs
Ce roseau secret
qui ne flanche pas
Ce tremblement intérieur
qui rend les combats inutiles
Ce sentiment de tous les sentiments
au fin fond des joies obscures
Ce cri silencieux
sous les réalités bruyantes
Cette écriture secrète
de nous seuls entendue
Ce pincement au cœur
signal d’alarme
Ce quant-à-soi
retrouvé sous les décombres
Ce qui reste de nous
sous les leçons obligatoires
Ce désir de liberté
sous nos regards prisonniers
Cette promesse
qui nous fait trembler
Cette volonté
qui nous fait rêver
Cette humilité
qui nous dévore
Ce quelque chose
qui nous taraude
Ce silence
qui nous habille
Ce tout ou rien
qui nous relance
Cette destinée
qui nous accouche

mercredi 3 août 2011

Ce que tu écris en moi
je ne le saurai que plus tard
Nous inventons l’alphabet
de notre histoire
en nous lisant la fin
de nos vies anciennes
Je t’offre ce rien
d’avant nous
ce tout de tout le reste
Je gomme ce qui me reviendra plus tard
avec le vent du vécu pour pousser dans les voiles
Je te dévoile
le trésor sorti de mon ignorance
avec la force du pirate
pour aborder d'autres rivages
Nous sommes les aventuriers
de ce que l’on est
malgré nous
Nous apprendrons
dans tes bras étonnés
à mieux vivre nos vies
La barque avance
dans le sens de ce qui nous échappe
au creux d'un lit ou d'un cri
où seuls les anges n'existent pas

jeudi 28 juillet 2011

Ce que je te dirais
parlera du goût de tes larmes au sel magique
du cri de tes peurs au fin fond de ton bonheur
La confusion est le seul cadeau
fait par un Dieu coquin
pour nous faire trouver la fleur qui en sortira
Dans ces moments d’incertitudes où tu te balances
tu as la beauté de tes échecs
Quand tous tes possibles se bousculent dans ta vie
tu as la beauté de nos échecs
Quand tu éclaires la boue de nos bouches entremêlées
tu as la beauté de nos vies retrouvées

dimanche 10 juillet 2011

Je suis à la croisée des chemins à chaque instant où je te regarde
Tu ressembles à ce qui m‘attends et que je ne connaîtrais pas
L’incertitude nous rend créateurs des possibles
Je déshabillerais l’avenir sans issue
pour me perdre avec toi dans tes horizons
faire du présent un jour qui nous ressemble
Je dévoilerai la chevelure intime
de ce qui me reste à vivre
en toi

jeudi 26 mai 2011

Sur nos bras en croix se dessinent nos chemins tortueux
A toi de choisir où partir comme ça
sans savoir où vont nos choix
A bord d'une mer incertaine
où je navigue à vue
Au creux de tes reins insoupçonnés
où tu trouves la force d'aimer
Te dire tout ce que je ne te dis pas
c'est ce qui nous enlace
Te dire tout ce que je ne sais pas
c'est ce qui nous dépasse

samedi 14 mai 2011

Toutes ces brûlures à fleur de ta peau me font rêver à des caresses
où tu te retrouves à donner ce qui t'appartient depuis toujours
Ce soleil entre tes jambes éclaire en nous l'incertitude fertile
de ceux qui s'aiment loin des barbaries terrestres de l'ignorance
Tu offres ce que tu recherches en moi comme une offrande aux plaisirs
des corps qui savent naître à chaque instant de renaissance
de ce que je suis et de ce que tu es
puisque l'étreinte est toujours une rencontre des esprits qui se retrouvent
au creux des lits défaits par ce que l'on croyait savoir
et que l'on jette par-dessus nos épaules étourdies

vendredi 6 mai 2011

La solitude, c'est la main qui tient les joyaux de ta richesse intérieure.

Que sais-je de tes luttes, de tes combats, de tes victoires et de tes deuils,moi qui sais la beauté de ceux qui nous sont inconnus, de ceux qui nous racontent, par ce que l'on ne sait pas d'eux, le poids des mots qui nous échappent.

L'émoi est une des expressions les plus rares et les plus précieuses qui soit: ce sont les anges qui prennent la main des hommes pour leur montrer le cœur nu des choses.

mercredi 4 mai 2011

Nous sommes, et pourtant ce qui nous constitue s'échappe pour former un tas de sable qui nous attend.

Ce que l'on nomme présent est la découverte de ces horizons où l'on se perd et se retrouve à chaque instant,à la croisée d'un quelque chose qui nous étreint et nous émeut, nous fait homme et nous unit dans la commune destinée.

L'étreinte est toujours la rencontre de deux esprits, sinon il n'y a point de rencontre, que des solitudes qui font semblant de s'aimer, sinon il n'y a même pas d'étreinte, que du vide qui crie famine.

mercredi 13 avril 2011

Je t'offre ma solitude sans le vouloir ou presque. Cela a le goût de l'inachevé, d'un beurre rance dans ta bouche, d'offrande bon marché, cela a le goût de tout ce que je ne peux pas t'offrir.

Ce qui est immense en moi te ressemble.

J'aime ta solitude comme une nudité qui t'habille.

La solitude à fleur de peau, ce qui est à toi et à personne d'autre, ce qui te rend unique, ce que tu ne sais pas de toi et qui s'affiche en grand écran, ce qui est toi et qui t'échappe, ton bien le plus précieux, garde le au fond de tes coffres ouverts à ceux qui savent te voir.

dimanche 27 mars 2011

La poésie éclate là où elle n'est pas, entre les regards furtifs, dans la forêt des bras tendus sur leurs quotidiens, dans ce qui nous relie, nous échappe, et nous retient.

Hommes affamés de ne rien savoir, nous savons que la poésie est dans nos cœurs où nous ne sommes pas.

L'homme est fondamentalement généreux mais il ne sait pas l'être.

Il nous faudrait plusieurs vies pour utiliser tout notre potentiel d'amour pour autrui.

Paroles et chant: Walid STEFANESCO Musique:Virgine PEYRAL Enregistré SACEM