Noyé dans la foule urbaine, au sein de ces bancs de poissons que nous formons et que nous sommes devenus, qui s’entrelacent dans des courants organisés, je peux faire l’expérience magnifique.
Aucune de ces innombrables personnes ne vaut moins que moi, d’une beauté unique et renversante, elles sont révélatrices de ce que nous ne voyons plus dans l’uniformité de nos regards, de cette richesse intense que nous charrions et qui nous échappe.
Ainsi nous allons, aveugles au pays des poissons aveugles, nos regards tournés et englués sur eux-mêmes, sans voir ce feu d’artifice de la beauté humaine quand pas une, oui, pas une de ces personnes ne vaut moins que soi.
dimanche 25 octobre 2009
dimanche 18 octobre 2009
Tous ces esprits qui se croisent sans jamais se rencontrer, qui s’évitent au premier contact, avec la peur au ventre de s’y arrêter, de s’ouvrir à l’autre, alors on fuit à toute vitesse, le temps d’un regard qui cille, de ne pas vouloir s’en apercevoir, d’occulter une ouverture qui est déjà là.
Nous sommes ces carapaces qui s’entrechoquent pour se donner l’illusion d’une rencontre.
Nous nous étreignons pour sentir cette ouverture si proche et si lointaine.
Je t’aime, une invention du langage pour dire que nous savons.
Nous sommes ces carapaces qui s’entrechoquent pour se donner l’illusion d’une rencontre.
Nous nous étreignons pour sentir cette ouverture si proche et si lointaine.
Je t’aime, une invention du langage pour dire que nous savons.
Paroles et chant: Walid STEFANESCO Musique:Virgine PEYRAL Enregistré SACEM
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Chaque vers est la sortie de mes labyrinthes