mardi 18 août 2009

Entre la richesse du monde et la mienne, il n'existe pas de différences. Rares sont ces moments où l'on s'en aperçoit, où ce qui nous sépare du monde ne tient plus à rien, où la différence entre toi et moi n'existe plus, où nous ne formons plus qu'un même esprit, qui nous dépasse et nous appartient, qui nous infante et que nous recréons, à chaque pas maladroit, à chaque étreinte, à chaque tentative d'être un peu soi même.

Nous nous connectons à cette richesse quand nous écrivons, sur des murs ou des papiers, sur des écrans ou des lettres d'amour, avec nos corps qui tombent et se dénudent, avec nos caresses et nos mots muets, avec ce que l'on peut pour étreindre la vie qui est ainsi faite, et j'aurais toute ma vie pour la vivre.

dimanche 16 août 2009

Quand j'abandonne je découvre, quand je m'arrête je regarde, la source de l'action est là, dans la compréhension muette de ce qu'il y a à faire, dans le silence d'avant l'explosion, quand les oiseaux se taisent et comprennent avant tout le monde que le chaos est là, source de recommencement.
Entre le sens de ce que je suis, et le sens de ce que je fais, il existe un pont que je ne retrouve que rarement, par intermittence, avec toute ma vie pour le rater, et toute ma vie pour le redécouvrir, à chaque instant de lucidité.
Je décide de nouveau de reprendre l'écriture après tant d'années d'interruption. Mais c'est peut être cela l'enjeu, retrouver la même voix au delà des changements de vie et de pensées - et quand voix et voie se confondent en un seul mot, ils deviennent journal d'une vie que je découvre et envie:je voudrais tant vivre ainsi.

Paroles et chant: Walid STEFANESCO Musique:Virgine PEYRAL Enregistré SACEM