Les trottoirs de l’insomnie traversent ma nuit, pourtant
bien des fois j’ai déshabillé ma vie à l’aune de ces trains du quotidien, où
l’on se retrouve à moitiés vaincus sous les habits d’un peu de rien, d’un peu
de toi ou d’un bon vin
Sous les lumières à demi nues de la ville endormie, les
rois se promènent aussi pour nous laisser vivre leurs vies. Je n’ai plus rien
du goût de mon vécu, et ce qu’il me reste de ton sein est le secret des hommes
sereins
Respire ma solitude, elle est l’arme des mandarins, celle
qui transcende mes turpitudes en un discours amoureux où tu as le pouvoir de m’affranchir,
enfin, des rêves obscurs et vains