jeudi 21 janvier 2010

Entre le cercle qui se promène au-dessus de la tête des anges et celui que nous formons autour du feu ou de quelque chose d’autre qui nous relie, je recherche celui de la connaissance apaisée, que l’on peut palper avec nos cœurs et notre silence.

La douceur extrême de vivre, de l’acceptation et du quotidien, quand nous sommes au sein de ce cercle, encercle le mystère de la vie. Parmi milles ignorances, nous avons cette clé entre nos mains qui donne naissance à ce qui transcende.

Nous sommes légèreté et création inouïe de la vie, nous ne sommes rien mais seuls capables de contempler le monde, nous sommes ce cercle et nous pouvons le poser, comme des rois, sur nos têtes.

dimanche 17 janvier 2010

La sagesse de ce que l’on a vécu sédimente malgré nous la voie royale d’une vie humaine.


Quand tu lèves les yeux au ciel étoilé, tu hurles le cri muet des hommes, quand tu baisses les yeux sur la terre adorée, tu embrasses l’énigme d’où tu viens.


Comment dire avec les mots ce que tout le monde sait sans le dire.
Comment aimer ceux qu’on aime, quand on en oublie la terre entière.
Comment dire que l’on aime si l'on ne sait pas dire ce qui n’est pas dit.


Quand je t’embrasse je serre dans mes bras ce qui nous dépasse.
Quand je te serre dans mes bras, j’embrasse ce qui nous unit au-delà de nous-même.


Tout se réunit en un seul point, l’espace infini et notre conscience, à chaque instant de réalité, à chaque moment de vérité, à chaque rappel de ce qui est.

mardi 5 janvier 2010

Ce que nous fêtons tous ensemble c’est la vie précieuse. Sinon pourquoi se réunir, témoigner et inviter à notre table l'universelle condition. Sinon pourquoi ces rires d'hommes, un jour où l'on enterre les haches de guerre, quand rien n'est plus fort que le temps qui passe, quand rien n'est plus beau que les mains tendues vers une même vérité.

Paroles et chant: Walid STEFANESCO Musique:Virgine PEYRAL Enregistré SACEM