L'image que l'on a de soi se heurte au monde, pareille à une boule de billard dans une blague cosmique. Un dialogue incessant nait de la rencontre entre ce que l'on croit savoir de nous-même, et cette vérité qui se dénude sur notre route.
Si nous croyons sans savoir, nous savons quand il n'y a plus rien a croire, quand la connaissance n'est plus création de l'esprit mais découverte de l'incontournable. Et nous pouvons alors nous reposer, en ce matin d'évidences nues, et avec nos yeux aveugles, nous ne voyons plus qu'avec notre cœur.