Nous avons tous en nous ces jours que l’on ne vit pas, ce poids d’un quelque chose qui nous échappe. Nous prenons courageusement à bras le corps ces journées vides, désorientés par la recherche d’un sens qui nous fuit sans cesse. Quand ce poids sous-jacent s’allège, nous nous croyons joyeux et libérés au fond de nos médiocrités.
Les désespérés nous font du bien malgré nous, parce qu’ils nous rappellent ce qu’ils ne voient plus.